Si il y a 8 Français sur 10 qui sont préoccupés par l’environnement, il est difficile d’ignorer les conséquences environnementales de la production de protéine en poudre grande surface. Il faut comprendre que ce produit est actuellement la poudre de protéine la plus consommée par les sportifs au muscle cyclisme. Plusieurs tonnes de ce produit sont vendues sur le marché européen tous les ans. Cela soulève des craintes quant à l’impact environnemental de sa production. Mais pourquoi prendre de la proteine ? Est-ce que le processus de production de whey protéine nuit-il à la planète ? La whey est-elle nocif pour l’environnement ?
Pourquoi prendre de la Whey impact ecologique ?
La whey est dérivée du lait de vache et est considérée comme source de protéines essentielle pour les athlètes, en particulier ceux qui font de la musculation. Ses principales caractéristiques sont notamment :
- sa grande valeur biologique,
- sa teneur élevée en acides aminés
- son absorption
- son assimilation très rapide
Il s’agit d’un supplément de ration qui est le plus prisé par les sportifs. Mais pourquoi prendre de la proteine ?
- C’est une protéine à haute valeur nutritionnelle
- Elle contient les acides aminés essentiels, comme les BCAA
- Elle est pauvre en graisses, en hydrates de carbone, en lactose et en calories.
- Elle est divisée en plusieurs sous-types obtenus par des processus de production et d’extraction uniques (concentré, isolé et hydrolysé).
- Chacune de ces formes présente des caractéristiques différentes, adaptées à des utilisations différentes.
La whey: un produit dérivé du lait
Il convient tout d’abord de noter que la protéine en poudre grande surface est produit en filtrant le lait. Ainsi, pour évaluer l’impact environnemental de la Whey, il faut au préalable prendre en compte la matière première. Ce qui est regrettable, c’est que la majeure partie de protéine provient aujourd’hui de l’agriculture intensive hors de France et même hors de l’Union européenne. En dehors de l’Union européenne, les conditions sont beaucoup moins strictes
- L’utilisation de farines animales est autorisée.
- Lorsque la productivité est primordiale, les producteurs laitiers optent pour l’élevage intensif,
Et ce, avec tous les inconvénients que cela comporte : souffrance animale, pollution et empreinte écologique défavorable.
Dans l’Union européenne, les vaches sont généralement élevées dans de bonnes conditions, car les normes appliquées sont beaucoup plus strictes. L’élevage intensif, tel qu’on le connait, perd de son importance. Cependant, le bétail est essentiellement nourri au soja, qu’on importe spécialement du Brésil.
Pour soutenir le secteur, la tutelle brésilienne décident de plus en plus souvent d’augmenter les terres disponibles pour la production. Ces stratégies contribuent à la déforestation de manière importante. La déforestation associée à la production de viande et de produits laitiers en Occident est ce qu’on appelle « déforestation importée« .
Savez-vous que selon Greenpeace, 95 % du soja cultivé au Brésil est génétiquement modifié. En Europe, vous ne trouverez pas la mention « OGM » sur les emballages de whey, alors que les vaches qui produisent le lait ont été nourries aux OGM tout au long de leur vie.
Par conséquent, afin de réduire l’impact environnemental du lait et donc de la consommation de protéine en poudre grande surface, il convient de privilégier le lait produit localement, de manière extensive et/ou biologique. Ce serait mieux que les vaches de ces exploitations ne doivent pas pâturer sur des terres utilisées pour la production alimentaire. A cet effet,
- Les pentes et les terres libérées de la rotation des cultures devraient être réservées au bétail
- Les bovins sont nourris principalement d’herbe provenant de l’aire géographique, sans additifs tels que le soja
Dans ces systèmes d’élevage, les animaux ne sont plus des consommateurs de l’écosystème, mais jouent un rôle dans l’équilibre. Les agriculteurs de la région alpine, comme dans les régions viticoles du Beaufort et de la Tomme de Savoie sont dans cette situation.
Ces entreprises privilégient la qualité à la productivité :
- Il y a moins de lait produit par les vaches que dans les élevages intensifs
- L’utilisation de soja est à éviter
- Les races sont également traditionnelles et ont évolué avec l’environnement.
- Les animaux sont donc plus résistants aux rigueurs du climat
- Ils ne sont pas régulièrement traités aux antibiotiques
L’impact ecologique de la whey en poudre : Le coût de l’importation
L’importation de lait ou de poudre de protéine à elle seule augmente naturellement l’impact environnemental des whey en poudre.
- De nombreuses marques produisent des protéines en poudre avec du lait de vaches néo-zélandaises
- Le climat de cette partie du monde permet au bétail de rester beaucoup plus longtemps dans les pâturages.
Même si les vaches pouvaient rester en plein air toute l’année et consommer du soja, qu’en est-il des énormes quantités de combustibles fossiles nécessaires pour transporter cette matière de la Nouvelle-Zélande à l’Europe ?
Compte tenu des dégâts environnementaux et surtout des coûts, il y a des marques qui choisissent d’implanter des usines de protéines en poudre en Nouvelle-Zélande. Quoi qu’il en soit, les protéines en poudre doivent quand même parcourir des milliers de kilomètres pour atteindre l’Europe. Ceci ne résout pas le problème de la pollution et des émissions de CO2 liées au transport maritime ou aérien. En fait, la délocalisation ne réduit pas l’impact environnemental et l’empreinte carbone des usines de protéines en poudre, c’est même l’inverse.
Autres ingrédients de la whey et quel est leur impact ecologique ?
Il n’est pas évident de choisir quelle proteine prendre ! La protéine qu’on vende et qui est prêt à utiliser n’est certainement pas faite de whey. Pour en améliorer le goût ou la texture, les fabricants ajoutent des additifs tels que
- des édulcorants,
- des colorants,
- des tensioactifs
- des épaississants.
Ces substances sont issues de l’industrie chimique. La production de ces additifs nécessite une série de réactions chimiques et de solvants, ce qui entraîne des déchets pas facile à recycler et à dégrader naturellement.
Les additifs contenus dans les protéines en poudre, comme le sucralose, n’existent pas dans la nature. Ils ne peuvent donc pas être absorbés et transformés par les organismes vivants. Ces substances s’accumulent donc dans l’environnement et peuvent influencer l’écosystème.
On peut également considérer le cas de la lécithine de soja. Alors que le soja est presque toujours génétiquement modifié, la lécithine est souvent extraite à l’aide de solvants chimiques.
Il est important de savoir que la lécithine de soja est spécialement utilisée pour réduire les propriétés moussantes du blé.
- Mélangée à des protéines en poudre, elle permettra par la suite de réduire la formation de mousse et de calmer les sportifs au muscle cycliste
- Ce complément n’altère pas les acides aminés et les BCAA présents dans la protéine pour cycliste musclé
- Mais les additifs peuvent être nocifs pour la nutrition sportive et l’organisme d’un cycliste musclé
- Il est donc plus intéressant de passer à des poudres de protéines sans additifs.
En outre, toutes les marques de whey n’utilisent pas l’ultrafiltration et la microfiltration pour produire des poudres de protéines. Certains géants laitiers utilisent le peroxyde de benzoyle comme agent de blanchiment. Le comble c’est qu’il est impossible de déterminer si un concentré ou un isolat de protéine a été traité avec cet ingrédient ou non. Pour connaître quelle proteine prendre, les athlètes au muscle cycliste et les culturistes au muscle cyclisme peuvent toutefois toujours contacter la marque.
Qu’en est-il de l’équipement nécessaire à la fabrication de la whey protéine ?
A l’abord, les usines de poudre de protéine n’affectaient pas beaucoup l’environnement. Comme expliqué plus haut, on parle de filtration mécanique d’un liquide afin de produire une protéine plus ou moins purifiée et déshydratée.
- Les fabricants utilisent des équipements de pointe pour produire un concentré ou un isolat de haute qualité
- Les installations sont nécessaires pour éliminer le lactose et obtenir une concentration élevée d’acides aminés, en particulier de BCAA.
Cependant, ces dispositifs consomment extrêmement en énergie. Cette grande consommation d’électricité augmente l’empreinte carbone de l’ensemble de l’industrie, à moins qu’une solution ne soit trouvée pour garantir l’autosuffisance énergétique.
Il existe des installations, ne répondent pas aux normes en vigueur qui polluent également les sols et les rivières avec d’importantes quantités de déchets en fin de cycle. Ces déchets sont des boues biologiques. Plusieurs usines sont conçues de manière écologique afin de minimiser l’impact des activités sur l’environnement. Il y en a qui sont notamment équipées d’un système de méthanisation des boues biologiques qui leur permettent de produire du biogaz et plus d’électricité qu’elles n’en consomment. Au bout de la chaîne, on trouve de l’eau propre et purifiée.
Remarque : les personnes sensibles à l’écologie en matière d’alimentation, le sont probablement aussi en matière de vêtements.